Bonjour, je m’appelle Jhoyse Rodriguez. Je suis vénézuélien et je suis en Belgique depuis un an et demi. J’ai 26 ans. Je suis actuellement étudiant en Français.
Je n’aime pas aborder le sujet du covid19 car jusqu’à présent cette année, j’ai vu combien il y a de nombreux mystères et de contradictions sur le sujet. Je ne veux pas répéter des informations qui ne me semblent pas réelles à cent pour cent.
Pourquoi est-ce que je dis ça ? Actuellement, au Venezuela, les statistiques indiquent que cette année en ce qui concerne le covid19, il y a eu 871 décès, et ici en Belgique, il y a 15 618 décès. Alors cela me fait me demander : « qu’est-ce que la réalité? » parce que je suis conscient que les chiffres peuvent être manipulés, mais comment pourrait-on cacher à toute une société le nombre de morts que cette pandémie est censée générer ?
Au Venezuela, c’est impossible car peu importe le degré de censure qu’il peut y avoir dans le pays, je sais aussi que la vérité s’échappera toujours à travers les réseaux sociaux si c’était le cas. Donc, à mon avis, avec le système de santé précaire que je connais et qui existe au Venezuela, ce ne sont pas de vrais chiffres.
Je sais aussi que les gens n’ont aucun type de distanciation sociale dans les zones populaires et que chaque week-end, ils font des fêtes de plus de 100 personnes. Au Venezuela pour «faire face» à la pandémie, on a décrété une semaine de flexibilité et une autre non. Cela signifie que toutes les nécessités de base n’ouvriront qu’une semaine sur deux jusqu’à 14h00 maximum et que l’autre semaine, tout est ouvert : les restaurants, les discothèques,… Quand je vois cela, je me dis: au Venezuela, les corps des morts devraient être dans le rues si le covid19 était aussi sérieux que le dit la presse.
Donc ici en Belgique, qui est un pays avec un bon système de santé, où nous avons gardé des distances, où nous avons utilisé des masques et où nous avons été enfermés pendant tant de mois, je vois que les chiffres sont si élevés, je me dis que ce que la presse dit au Venezuela n’est pas si réel.
Je ne veux pas dire par là que le virus n’existe pas parce que je le sais. Tout comme il y a d’autres maladies dont on n’a pas parlé depuis que le covid19 a fait son entrée triomphale. Ce n’est qu’un exemple de la Belgique et du Venezuela : pourquoi des pays avec un système de santé plus précaire que la Belgique ont moins de décès ?
C’est peut-être une opinion assez folle mais en tant qu’humains, nous devons discerner le vrai du faux sinon nous serions des robots.
Après tout cela et connaissant la panique générée par tant d’informations d’horreur sur le sujet, je contribuerais et aiderais les gens de ce beau pays avec des sourires, de l’amour et beaucoup de culture.
Je ferais des monologues théâtraux pour que les gens rient, libèrent et se changent les idées en particulier dans les maisons de retraite et les hôpitaux.
J’enseignerais la danse-thérapie en plein air, en maintenant toujours une distance sociale de trois mètres comme ça, il n’y aurait pas besoin d’utiliser le masque. On pourrait respirer confortablement, et si j’avais le pouvoir, j’ouvrirais ou ferais une cloche pour que toutes les zones culturelles rouvrent, car les habitants de ce pays sont cultivés et aiment la culture dans toutes ses expressions.
De plus, ce n’est un secret pour personne, le manque de soleil et les hivers pour de nombreuses personnes sont la cause de beaucoup de dépression donc donner des sourires et permettre aux gens de se cultiver serait le meilleur remède contre l’hiver et tout virus.
Categories: Home, Les stagiaires
