QUI SUIS-JE ?
Je m’appelle Jenny Beltrán, Je suis Colombienne et je suis née le 20 Juin 1981. Je suis mariée et j’ai un fils du 22 ans. Je suis professionnelle dans l’enseignement des langues étrangères, espagnol et anglais. Je suis arrivée en Belgique il y a déjà un an pour accompagner mon mari qui est post-doctorant à l’Université de Liège. Je suis venue chez Proforma pour apprendre le Français car il est nécessaire dans ma vie quotidienne et parce que dans le futur, je voudrais être aussi professeure de français.
Je suis diplômée en tant que professeure d’espagnol et d’anglais, mais pendant que j’habitais en Colombie, pour différentes raisons, je n’ai jamais exercé ma profession. C’est pourquoi mon projet de formation citoyenne est de connaître la profession d’enseignant en Belgique et comment je pourrais faire pour travailler comme professeur dans le futur.
PROJET CITOYEN
Être un professeur est un métier très important parce que ce sont eux qui nous enseignent et nous donnent la formation pour faire ce que nous voulons dans la vie. Beaucoup de personnes pensent qu’ils ne travaillent pas beaucoup car ils ont des vacances plusieurs fois par an ou qu’ils travaillent seulement une demi-journée au quotidien, mais être professeur est plus difficile que nous ne le pensons.
Un professeur doit réaliser des préparations pour ses classes. Il doit anticiper le matériel de travail, l’organisation des élèves dans la classe, rencontrer les parents des enfants, prendre soin des étudiants pendant la journée, etc. Mais, s’ils n’ont pas fini leur travail quand la journée est finie, ils continuent à la maison.
A l’Université, les professeurs préparent aussi les classes, attendent les élèves, ils font toujours des recherches pour être à jour avec les nouvelles technologies et enquêtent pour proposer de nouvelles méthodologies et motivations aux les étudiants.
L’OBSERVATION
Je suis allée à l’Université de Liège au Sart Tilman le 28 Février 2020 pour faire observer une classe d’espagnol, avec des étudiants de Master, enseignée par la professeure Valérie Coyotte.
Mon petit stage a commencé à 8h du matin, mais j’avais dû y venir avant pour chercher la salle de classe. Lorsque je suis arrivée dans la classe, la professeure faisait une petite introduction et après, elle m’a demandé de faire moi-même ma présentation aux étudiants.
Le groupe d’étudiants avait un niveau A1 et A2 alors j’ai dû parler lentement pour qu’ils me comprennent mais avant de commencer je leur ai demandé l’autorisation pour prendre des photos et des vidéos.
Pour moi ça a été un moment inespéré parce que j’y suis allée initialement pour faire une observation mais après ma présentation, la professeure a demandé aux étudiants de me poser des questions.
Pendant une heure et demi, les étudiants m’ont demandé de parler de mon pays car ils ne connaissaient rien sur lui, alors j’ai fait une petite présentation sur le tableau pour expliquer toutes les merveilleuses choses qu’il y a dans mon pays.
Lorsque la première classe fut finie, Valérie et moi, nous sommes allées à la Faculté des langues de l’Université de Liège dans le centre de la ville. Là-bas, Valérie m’a demandé pour faire la même activité avec la nouvelle classe, parce que le dernier groupe a aimé connaître une nouvelle culture et écouter parler une personne native avec un accent différent.
Malgré que les deux classes soient différentes, elles avaient le même niveau mais le groupe de Master a été plus actif et moins timide. Cependant, pour faire en sorte que le groupe de bachelier participe, Valérie a utilisé beaucoup de stratégies didactiques pour capter l’attention des étudiants et obtenir leur participation.
À la fin de la journée d’observation, j’ai demandé à Valérie si je le pouvais faire une interview (que vous pouvez voir ensuite) et qu’elle réponde à quelques questions sur son métier, pour savoir comment est la profession en Belgique et comment je peux orienter ma vie professionnelle ici.
Finalement, je peux dire qu’avec ce Projet, j’ai pu retrouver mon goût pour l’enseignement, pour apprendre chaque jour des nouvelles choses et pour continuer en cherchant mon chemin en Belgique pendant que je suis ici.
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